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La naissance du deuxième enfant

 

 

 

 

Toute naissance est un bouleversement pour l’ensemble des membres d’une famille. Comment préparer l’aîné à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur ?  Comment devenir parent de plusieurs enfants ?

 

 

 

Comment préparer l’aîné à la naissance d’un deuxième enfant ?

 

Il est important d’expliquer avec vos mots l’arrivée d’un enfant à votre aîné. Même si vous n’en avez pas parlé directement avec lui, il perçoit le ventre qui s’arrondit, les bribes de conversation, et les émotions que suscite l’arrivée d’un nouvel enfant dans la famille.

Toutefois, il est préférable d’attendre la première échographie afin de s’assurer que le bébé va bien.

Il est aussi important de le préparer à la future séparation d’avec la maman qui aura lieu lors du séjour à la maternité.

Choisir un moment où chacun est suffisamment disponible pour en parler, pour répondre aux questions de votre aîné ou apaiser ses peurs et ses craintes, permettra de lui transmettre que c’est un événement heureux, une « bonne nouvelle » et non se justifier ou s’excuser d’avoir un deuxième enfant. Effectivement, l’enfant risque de ressentir l’angoisse ou la culpabilité des parents. L’enfant peut aussi ne manifester aucun intérêt apparent à cette nouvelle.

Parfois, alors que la maman avance dans sa grossesse, l’aîné réclame un biberon, des couches,  il peut être grognon. Ce type de réactions un peu régressives peut indiquer que l’enfant commence à comprendre le sens de cet événement s’il est accompagné par ses parents. L’arrivée d’un nouvel enfant oblige à réaménager les places de chacun, ceci implique un changement auquel toute la famille n’est pas préparée de la même façon.

 

 

L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur …

 

A la naissance d’un frère ou d’une sœur, l’enfant ressent une frustration importante du fait de l’éloignement de sa mère centrée sur le nourrisson. Il partage alors sa mère avec le bébé qui symbolise aussi le lien entre ses parents. L’équilibre cultivé jusqu’ici jour après jour dans la relation avec ses parents est bouleversé avec l’arrivée d’un nouveau né, il reste alors tout à inventer.

Une rivalité peut s’installer avec ce nouveau né. Elle permet à l’enfant de chercher à construire son identité propre. Il s’identifie à son frère ou à sa sœur et se construit dans cette relation réciproque. Il vit ainsi, les premières frustrations vis à vis du frère ou de la sœur rivale, concurrent de l’amour maternel. Il lui reste à tenter d’accepter qu’il n’a plus une relation totale et exclusive avec ses parents.

L’arrivée d’un frère ou d’une sœur contribue à l’émergence de la jalousie au sein de la famille. Sentiment réactionnel tout à fait naturel. Les réactions d’hostilité et de jalousie peuvent être importantes lorsque l’écart d’âge est petit.  Elles peuvent s’exprimer plus ou moins violemment. Cette agressivité peut se reporter sur l’entourage : les autres enfants, les poupées, les voitures. Il est important que cette jalousie soit entendue.

La jalousie s’estompe au fur et à mesure que les enfants grandissent, mais aussi en fonction de la personnalité de l’enfant et du contexte familial. Chaque histoire est singulière.

 

 

Le positionnement des parents

 

Un tel changement dans la famille va réactiver chez les parents des émotions, des sentiments en rapport avec leur propre naissance et leur relation à leur frère ou leur sœur. Par exemple, ils ne comprendront pas bien les réactions d’hostilité de leurs enfants si eux mêmes ont vécu leur fratrie dans l’entente et la complicité ou s’inquiéteront de les revivre.

Cela peut contribuer également à attribuer une préférence pour tel ou tel enfant qui ne fait que renforcer la rivalité entre frère et sœur. Des alliances peuvent se créer entre parents et enfants.

Il est ainsi important d’essayer de toujours porter attention à l’aîné en lui parlant, en lui montrant des marques d’affections et d’encouragement, en lui énonçant les interdits par rapport aux réactions d’hostilité qui ne manqueront pas de se jouer dans un contact brutal avec le frère ou la sœur. Aussi, les territoires de chacun sont à respecter afin de conserver son intimité et son espace.

 

L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur est un événement déroutant : il faut partager les jouets. Ainsi que l’affection de ses parents. L’aîné peut être apaisé si on lui énonce que lui même quand il était nourrisson recevait ces attentions, ces caresses et qu’il continuera à en recevoir, lui aussi.

Parfois des sorties particulières, des liens privilégiés avec le père, en tête à tête, la valorisation de sa position de plus grand peuvent apaiser l’enfant qui s’en sentira valorisé. Sans pour autant lui demander des attitudes de grand parce qu’il est l’aîné. Il faut faire en sorte que l’aîné continue de vivre comme un enfant de son âge.

Il est important également de faire comprendre à l’enfant qu’un nouveau né ne sera pas tout de suite un compagnon de jeu, car l’enfant peut s’en trouver déçu.

 

Dans cette rivalité inévitable qui se joue entre frère et sœur, c’est aux parents d’aider, d’accompagner chaque enfant à utiliser les ressources que lui donnent son âge et son rang dans la famille.

 

 

 

 


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